Succession de Ban Ki-Moon en janvier 2017: Le Portugais Antonio Guterres en bonne voie…

Afriquinfos
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Dans ce scrutin à huis clos et à bulletins secrets organisé au Conseil de sécurité, Antonio Guterres devance de peu l’ex-Président slovène Danilo Turk. À son poste de Haut commissaire aux réfugiés, Antonio Guterres a dû affronter la plus grave crise de migration en Europe depuis la Seconde guerre mondiale.

Cet ancien Premier ministre socialiste du Portugal de 1995 à 2002 parle couramment anglais, français et espagnol. «Nous cherchons quelqu’un doté de grandes qualités de dirigeant, d’une grande compétence de gestionnaire, quelqu’un qui soit attaché à la justice et aux principes des Nations Unies», a commenté l’Ambassadrice américaine Samantha Power, au sujet du diplomate portugais. «Choisir le meilleur dirigeant possible pour cette organisation est d’autant plus important qu’il y a tant à faire», a-t-elle ajouté en mentionnant la lutte contre le terrorisme, le changement climatique ou la gestion des quelque 100.000 Casques bleus «pour s’assurer qu’ils soient au service des civils».

Un poste très important 

La crédibilité de l’ONU a été entachée ces derniers mois par des accusations de viols portées contre ses Casques bleus en Afrique et la poursuite de conflits meurtriers en Syrie ou au Soudan du Sud.

L’ambassadeur français François Delattre a comparé cette élection «à celle du Pape, la fumée noire ou blanche en moins». «Il est essentiel de sélectionner le meilleur Secrétaire général possible, homme ou femme», a-t-il déclaré, soulignant que «dans un monde multipolaire, le rôle de l’ONU n’a jamais été aussi important».

Vignikpo AKPENE & Bella Edith