Le statut d’Assad constitue une "ligne rouge"

Afriquinfos Editeur
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M. Al-Mouallem a fait cette remarque à son arrivé mardi soir à Genève, en Suisse, à la tête de la délégation officielle syrienne à la conférence de paix de Genève 2, qui doit commencer mercredi à Montreux.

La remarque du ministre sert apparemment à clarifier la position du gouvernement syrien avant la conférence, sous-entendant que la délégation du gouvernement n'acceptera pas de négociations concernant un départ de M. Assad.

Le gouvernement syrien n'a cessé de répéter qu'il ne venait pas à Genève pour céder le pouvoir, mais pour négocier avec l'opposition afin de trouver une solution à la crise.

Il insiste également sur le fait que les négociations doivent se concentrer sur la lutte contre le terrorisme en Syrie, alors que l'opposition souhaite que la conférence mène à la formation d'un gouvernement de transition dans lequel M. Assad n'aurait aucun rôle.

La Syrie veut que la conférence de Genève 2 soit un succès en tant que première étape afin de lancer un dialogue entre Syriens sur leurs territoires, a précisé al-Mouallem à Genève.

L'objectif de Genève 2 est de parvenir à une solution politique au conflit en cherchant un accord global entre le gouvernement et l'opposition sur la mise en oeuvre pleine et entière du communiqué de Genève, qui a été adopté suite à la conférence de Genève 1 en 2012.

Le communiqué, qui est soutenu par le Conseil de sécurité de l'ONU, prévoit les principales mesures pour mettre fin à la violence.