Zurich (© 2018 Afriquinfos)- La FIFA a, dans deux courriers à elles adressées ce 13 août, notifiées aux Fédérations nationales de Football du Nigeria (NFF) et du Ghana (GFA), sa volonté de les suspendre, si les cas d’ingérences des autorités locales qu’elle a constatées, n’étaient pas levés.
Les autorités nigérianes ont jusqu’au 20 août 2018 à midi pour rétablir Amaju Pinnick, Président de la Fédération de Football du Nigeria (NFF) et son secrétaire général, Mohammed Sanusi, dans leurs fonctions. Le Comité exécutif de la NFF devra également à cette date, avoir retrouvé ses pleins pouvoirs et avoir accès à son siège. Passé ce délai, la FIFA suspendrait la NFF avec « effet immédiat ».
La note de l’instance faitière du football précise que la suspension ne serait alors levée qu’après confirmation par la NFF que son président, M. Pinnick et son bureau, ont effectivement repris le contrôle de la Fédération et de son siège. La FIFA indique en outre, qu’en cas de sanction, elle autorisera exceptionnellement l’équipe féminine nigériane actuellement engagée dans la Coupe du Monde U-20 à poursuivre la compétition.
S’agissant du Ghana, les griefs de la FIFA portent sur la procédure engagée par la Haute Cour de Justice visant à dissoudre la GFA. Cette mesure relève de l’ingérence, estime la FIFA qui exige qu’elle soit retirée au plus tard le lundi 27 août 2018 à midi. Au cas contraire, la fédération ghanéenne serait purement et simplement suspendue jusqu’à ce que la FIFA reçoive une preuve de l’annulation de la procédure de liquidation.
On s’en souvient, en juin dernier, suite aux révélations de la presse sur des allégations de corruption, le président de la GFA, Kwasi Nyantakyi avait démissionné. La Commission d’éthique de la FIFA, l’avait également suite à une enquête, provisoirement suspendue de toute activité liée au football.
Boniface.T.
