Ses déclarations ont été faites devant le Conseil de sécurité de l'ONU, lors d'une réunion ouverte sur la situation en Guinée- Bissau. Le gouvernement du pays ouest-africain a été renversé par une junte militaire le 12 avril, avant l'élection présidentielle prévue le 22 avril. Lors de ce putsch, l'armée a arrêté le Premier ministre et le président intérimaire du pays, qui a été libéré depuis.
Mme Viotti a souligné que la configuration de Guinée-Bissau de la PBC "condamnait fermement" le coup depuis le début.
"La première mesure pour poursuivre la réconciliation nationale en Guinée-Bissau devrait être le respect de l'état de droit et le rétablissement de l'ordre constitutionnel", a-t-elle souligné.
Elle a également encouragé l'engagement "durable" des partenaires internationaux et surtout régionaux dans la situation en Guinée-Bissau.
Mme Viotti a ajouté que pour sa part, la PBC s'engageait à aider la Guinée-Bissau "à mettre en place les réformes nécessaires pour atteindre la stabilité politique et poursuivre son développement social et économique".