Le ministre soudanais des Affaires étrangères et organisateur des pourparlers de paix, Ali Karti a annoncé à la presse que les deux camps avaient convenu de mettre «immédiatement fin aux combats pour se retrouver autour d'un nouvel accord pour une paix définitive».
Selon le ministre, les négociateurs des deux parties ont également décidé d'ouvrir des corridors terrestres pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils affectés par la guerre qui a éclaté il y a plus d'un an.
Ces assurances du chef de la diplomatie soudanaise au terme de la première journée de pourparlers à Khartoum, se tiennent sous l'égide de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGD), en présence de représentants de la Chine et de l'Ethiopie.
Une initiative que le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a salué qualifiant «ces derniers efforts vers la paix comme étant un pas dans la bonne direction pour le retour de la stabilité au Soudan du Sud».
«Cet accord pourrait poser les jalons pour la formation d'un gouvernement de transition et pour la stabilité et le développement à long terme du Soudan du Sud», a-t-il ajouté. De son côté, le médiateur en chef de l'IGAD, Syom Mesfine a confirmé que l'accord de Khartoum préparait le terrain à une plus grande compréhension lors du prochain sommet qui aura lieu le 18 janvier en Ethiopie.
Avant la trêve de l'année dernière, des mois d'affrontements avaient fait des dizaines de milliers de morts au Soudan du Sud et plus d'un million de déplacés internes et externes.
A. Lamy
