Moins couru que le précédent marquant la célébration des 50 ans de création de l'Organisation de l'unité africaine (OUA, ancêtre de l'UA) en 1963 auquel avaient pris part en mai 2013 une quarantaine de leaders africains, ce rendez-vous comporte au menu, au-delà de son thème général « agriculture et sécurité alimentaire », des discussions sur les crises et conflits en cours sur le continent. Parmi ces situations jugées préoccupantes, figurent notamment les crises centrafricaine, sud-soudanaise et égyptienne débattues lors d'un réunion dite de haut niveau d'une dizaine de chefs d' Etat et de gouvernement du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA tenue mercredi soir, sous la présidence du chef de l'Etat guinéen Alpha Condé.
Avec la participation d'une trentaine de chefs d'Etat africains sur 54, selon les services de protocole de l'UA, un nombre en légère augmentation par rapport au décompte de la veille, l'ouverture de ce sommet est présidée, comme de tradition, par le Premier éthiopien Hailemariam Dessalegn en sa qualité de président en exercice sortant de l'organisation continentale, qui cède la place au Mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz.
C'est le premier sommet annuel de l'année 2014, qui sera suivi du deuxième en juin-juillet prévu à Malabo en Guinée équatoriale, qui en est à son deuxième consécutif en l'espace de trois ans seulement après celui abrité à la même période en 2011.
