UA sommet : L’esprit du panafricanisme toujours inspirant pour l’Afrique (Dlamini-Zuma)

Afriquinfos Editeur
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Rappelant les 50 ans d'histoire de solidarité des Africains durant et après leur lutte anti-coloniale, Dr. Nkosazana Dlamini-Zuma a souligné l'importance de l'esprit de panafricanisme pour la renaissance du continent, qui est d'ailleurs le thème de cette édition du sommet.

"L'esprit du panafricanisme et les rêves de la renaissance nous ont envoyé à où nous sommes aujourd'hui. Ils nous propulsent vers une Afrique intégrée, prospère, centrée sur les hommes et en paix avec elle même", a-t-elle ajouté. Confidente que l'Afrique pourra achever sa rêve d'ici 50 ans, ou "même en moins de temps", la présidente de la Commission de l'UA a souligné les faits que six des 10 économies qui ont connu la plus grande croissance économique se trouvent en Afrique et le continent a enregistré un taux de croissance annuel de plus de 5% depuis ces dernières années.

"Nous avons une jeune population qui est croissante, vibrante et riche en ressource, qui est en train d'être équipée des compétences essentiels à mener la transformation de l'Afrique", a-t-elle ajouté, "l'expansion de la classe moyenne en Afrique, actuellement estimée à 355 millions de personnes, constitue une force de développement dans les différents domaines".

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 Quant aux défis du continent, le président de la Commission reconnaît que "beaucoup restent à faire pour résoudre des conflits persistants, nouveaux, ou renouvelés dans plusieurs pays".

"Nous devons continuer à soutenir les pays dans les situations de post-conflits, à consolider leurs efforts au maintien de la paix et à la reconstruction", précise la Président de la Commission. Aux menaces des groupes rebelles qui menacent de renverser les gouvernements élus démocratiquement, la Présidente demande à l'UA de renforcer sa capacité de défense en faveur des gouvernements élus et l'intégrité territoriale de ces pays.

"Le besoin est d'accélérer l'opérationnalisation de la Force africaine en attente et de tous les autres mécanismes pour que nous disposons d'une capacité de réaction rapide à intervenir quand le besoin surgit", souligne Dr. Dlamini-Zuma. La FAA, une initiative africaine depuis 10 ans, devra se composer de 5000 militaires dans chaque des cinq régions, et intervenir quand et où nécessaire. Le retard de sa mise en place fait crier dans le cas de la crise au Mali, où les autorités ont été obligées de solliciter la force française pour les aider à libérer la partie nord du pays sous le contrôle des rebelles.