La nouvelle constitution somalienne est en rédaction depuis des années et ce n'est que la semaine dernière que plus de 800 représentants de tous les clans et régions du pays se sont réunis pour débattre, étudier et voter.
L'exercice de neuf ans fait partie d'un projet plus vaste, la feuille de route, établie l'année dernière pour tenter de sortir le pays de la période prolongée de transition qui a duré toute la décennie précédente.
Des représentants ont exprimé leur insatisfaction sur un certain nombre d'articles de la constitution, qu'ils qualifient de contraires à l'enseignement de l'islam.
Cependant, le gouvernement somalien dit rester neutre dans les débats et se qualifie de médiateur du processus de mise en place d'une feuille de route visant à la formation d'un nouveau parlement et à l'élection d'un président.
D'autres points sensibles concernent notamment le statut de Mogadiscio. Le projet de constitution actuel ne le détermine pas comme la capitale de la république, mais précise que son statut sera déterminé dans le "processus d'examen constitutionnel".
Le gouvernement somalien espère que l'assemblée nationale votera la constitution avant jeudi, et si la constitution n'est pas appuyée par l'Assemblée constituante, elle sera adoptée par le nouveau parlement qui sera voté avant un référendum national qui sera organisé quand le pays sera suffisamment stable.
