Cette réunion va examiner les besoins « infinis » de ce pays de la Corne de l'Afrique qui tente de sortir de plus de vingt ans de guerre civile. Des besoins comprenant « la reconstruction du pays, la construction des institutions, la restructuration et le renforcement des forces de défense et sécurité, le besoin de doter le pays d'une marine, de garde-côtes pour pouvoir protéger la côte contre la piraterie, contre la pêche illégale, .. », a indiqué à Xinhua le diplomate africain.
Selon lui, c'est le programme en six priorités du président Osman qui mérite d'être soutenu afin d'aider la Somalie à retrouver la paix, en la débarrassant des milices shebab et autres groupes terroristes qui empêchent le retour de la stabilité dans ce pays par ailleurs affecté par la famine à cause de la sécheresse.
Les projections prévoient le retrait des 17.731 soldats de la force de l'Union africaine (Amisom) dans le pays en 2020. « Si les choses vont bien, on partira avant », a avancé le commissaire Lamamra. Mais avant, l'Amisom va devoir s'ajuster, pour être déployée avec moins de troupes dans les villes et plus dans les zones rurales, a-t-il informé.
Elle devra aussi procéder au renforcement des capacités de quelque 25.000 éléments des forces de défense et de sécurité somaliennes, réputés mal formés et non équipés.
L'UA fait part d'un manque d'équipements militaires pour sa propre force de maintien de la paix. « A part le contingent kényan, il n'y a pas d'hélicoptères. Il nous faut des hélicoptères pour d' autres secteurs », a renseigné Ramtane Lamamra.