"Le HB-SIA a rencontré des vents violents imprévus et des turbulences entre Casablanca et Marrakech", lit-on sur le site de Solar Impulse.
La même source assure que "l'avion et le pilote ne sont pas en danger", quoique ce contretemps "entrave l'avancement de Solar Impulse vers sa destination finale".
L'avion avait décollé de l'aéroport de Rabat mercredi à 07H07 GMT à destination de Ouarzazate, qui est distant de quelque 550 km par la route de la capitale Rabat.
La décision de faire demi-tour est intervenue après huit heures et demie de vol, alors que l'avion expérimental se dirigeait de Casablanca (100 km au sud de Rabat) en direction de Marrakech, au pied de l'Atlas, dans le Sud, avant de poursuivre sa route vers Ouarzazate, sa destination finale.
Piloté par le Suisse André Borschberg, co-fondateur du projet, Solar Impulse était attendu peu après minuit dans cette ville du sud marocain à l'issue d'un vol de plus de 16 heures dans des conditions climatiques difficiles en raison de l'atmosphère désertique.
Avec des ailes immenses de 63,4 mètres, Solar Impulse a les dimensions d'un Airbus A340, mais il ne pèse que 1,6 tonne.
L'avion dispose de quatre moteurs électriques, d'une puissance de 10 CV chacun, alimentés par 12.000 cellules photoélectriques couvrant ses ailes.
L'énergie est stockée dans des batteries, ce qui permet à l'avion de voler la nuit.
Cet aéronef exceptionnel fabriqué en fibre de carbone ne pourrait pas atterrir sur un aéroport international en pleine journée, à cause de la difficulté d'insérer dans le trafic d'avions de ligne, un tel appareil qui évolue à 70 km/h supporte très mal les turbulences.
A Ouarzazate, de nouvelles activités seront organisées.
Cet aéronef exceptionnel fabriqué en fibre de carbone ne pourrait pas atterrir sur un aéroport international en pleine journée, à cause de la difficulté d'insérer dans le trafic d'avions de ligne, un tel appareil qui évolue à 70 km/h supporte très mal les turbulences.