"Au Kantanga, la résurgence des activités des différents groupes Maï Maï au nord et au centre de la province rend le climat sécuritaire imprévisible, particulièrement dans les territoires de Pweto, Manono et Mitwaba", a déclaré le lieutenant colonel Félix Basse, porte-parole de la militaire de la MONUSCO.
Le 30 janvier dernier, des combats ont opposé l'armée congolaise aux Maï -Maï Kimpwaila, au village Saka, situé à 162 kilomètres au sud de Manono, au cours desquels, six miliciens ont été tués et des documents importants saisis.
Le correspondent de Xinhua à Lubumbashi (chef lieu du Katanga) a constaté une délégation de l'armée venue de Kinshasa afin de prendre des mesures concrètes pour sortir la province du Katanga de cette instabilité politique. Quant à la province du Nord-Kivu, la MONUSCO a soutenu que la situation sécuritaire est demeurée imprévisible durant la semaine écoulée, suite à la présence de plusieurs groupes armés actifs dans cette province.
"Le bilan des opérations des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) soutenues par la Force de la MONUSCO contre les éléments de l'ADF depuis le 16 janvier dernier, fait é tat d'environ 80 rebelles tués", a déclaré le colonel Basse, ajoutant que "les opérations des FARDC contre les rebelles ougandais de l'Alliance des Forces Démocratiques (ADF/Nalu), ont enregistré des succès par la reconquête de plusieurs bastions jadis occupés par les rebelles".
