Situation au Mali : La CEDEAO examine les conditions d’un déploiement "rapide" de sa force en attente

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"Il nous revient d'assurer très rapidement le déploiement effectif des troupes de la CEDEAO pour renforcer le dispositif franco-malien", a déclaré le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Charles Kofi Diby, à l'ouverture des travaux.

L'armée française est en première ligne depuis vendredi dernier dans la guerre contre les groupes islamistes armés du Nord Mali avec près de 1 700 soldats aux côtés de l'armée malienne.

La réunion ministérielle doit, notamment, "approfondir les échanges" sur la mise en place "formelle" d'un calendrier d'action, la définition d'un "mandat clair" de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) et des troupes de soutien, a indiqué Charles Koffi Diby.

L'engagement de la France "nous interpelle sur la nécessité d'assurer très rapidement notre part de responsabilité", a-t-il poursuivi.

L'Onu a voté une résolution pour une intervention militaire internationale au Mali sous conduite africaine.

La CEDEAO doit fournir un contingent de 3 300 hommes.

Le Nigeria a promis de mobiliser 900 soldats, le Togo, le Sénégal, le Niger et le Burkina Faso 500 chacun et le Bénin 300.

Le Tchad, pays hors CEDEAO, met 2 000 hommes à la disposition de la Force africaine.

"Tous les Etats de la CEDEAO et du continent africain sont encouragés à s'engager dans cette guerre qui nécessite une mobilisation et une implication de tous en termes de ressources humaines, logistiques, techniques, sanitaires et d'échanges d'informations", a souligné le ministre ivoirien des Affaires étrangères.

La réunion des ministres se tient en prélude à la rencontre "d'urgence" samedi à Abidjan des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO.