Le vaccin expérimental VSV-Ebov produit par la société Merck est administré à cent cinquante personnes dans la région de Sella-Kafta. Les adultes, les femmes enceintes et celles qui allaitent sont exclus du processus.
Selon Marie-Paule Kieny, vice-directrice de l’OMS en charge de la recherche et de l’innovation, on note quelques refus parce que l’administration dudit vaccin nécessite l’accord individuel. La démarche, précise-t-elle, consiste d’abord à s’assurer que la communauté accepte l’arrivée des vaccinateurs ; ensuite, il faudra veiller à recueillir l’acception individuelle ou non de cette vaccination. «Notre expérience nous dit qu’on pourrait avoir 20% de refus», reconnaît-elle.
Suivi particulier
Les personnes vaccinées feront ensuite l’objet d’un suivi médical. «Les équipes de surveillance, de même que les équipes d’essai clinique vaccinal viendront visiter ces communautés, dans un premier temps tous les jours pendant 21 jours», a précisé la vice-directrice de l’OMS.
Le vaccin VSV-Ebov agit au bout de dix jours. En Guinée, lors des tests en juillet dernier, après ce délai, aucun vacciné n’avait contracté le virus.
Innocente Nice
