Avec ce pourcentage, la ministre ayant la Santé publique dans ses attributions a signalé qu’il y a à peu près 50% des personnes vivant avec le VIH/Sida qui n’ont pas encore accès aux médicaments. En ce qui est des sites de dépistages et de prise en charge, elle a précisé que la couverture n’est pas totale.
Malgré cela, Sabine Ntakarutimana a affirmé que les progrès ne manquent pas. Elle fait allusion aux années 2000 où même 30.000 personnes vivant avec le VIH n’avaient pas accès aux médicaments alors qu’elles en avaient besoin. D’après elle, ce qui est important, c’est ce pas déjà franchi.
« Nous sommes en train de faire tout pour que nous puissions continuer à avancer quitte à avoir un accès universel aux ARV pour toutes les personnes vivants avec le VIH qui en ont besoin. C’est d’ailleurs l’objectif mondial où toute personne vivant avec le VIH ait accès aux ARV et à tous les soins qui s’imposent », a-t-elle souligné tout en ajoutant que cela concerne aussi les centres de prise en charge et les sites de dépistage.
D’après Mme Sabine Ntakarutimana, ministre de la Santé publique et de Lutte contre le Sida, cela permettra la réduction de la distance que le malade doit faire pour aller dans un centre de santé ou un site de dépistage pour aller chercher les médicaments et se faire dépister.
