Selon Birima Mangara le taux de pression fiscale de 19.5%, dont dispose le Sénégal constitue le meilleur de l’UEMOA. Expliquant les enjeux du Budget global pour la gestion 2015, le ministre a insisté sur ce taux de pression fiscale obtenue en faveur de l’élaboration des dépenses publiques pour l’année en cours. M. Mangara présidait un atelier de partage sur la mise en place des crédits de gestion. Cette rencontre a mobilisé les DAGE et SAGE de tous les ministères, plusieurs représentants d’institutions publiques et des partenaires financiers dont le Fonds monétaire international (FMI).
Le but de cet atelier est de « tirer tous les enseignements de l'exécution budgétaire de l'année 2014, aux fins d'assurer une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques pour la gestion 2015, dans le respect des procédures légales et réglementaires en vigueur», explique M. Mangara.
Les échanges des techniciens du budget, qui vont se dérouler à huis clos, vont porter aussi sur la gestion des comptes de dépôt, sur l’utilisation des lignes et réaménagements budgétaires.
Les participants se pencheront également sur la nécessité de limiter les demandes de rallonges budgétaires en mettant l’accent notamment sur les aspects qui constituent de sources de blocages dans l’exécution budgétaire.
La gestion de l’exercice 2015 se fera avec « un budget responsable qui concilie « soutenabilité » de la dette (avec un allongement des maturités), maîtrise de la masse salariale (31.5% du PIB, inférieur au plafond de l’UEMOA de 35%) et maîtrise de l’inflation (2% seulement) », a poursuivi le ministre.
M. Mangara a également relevé « une croissance dynamique avec un taux projeté de 5.4%, les performances du système fiscal, une rationalisation des dépenses courantes et un choix judicieux des investissements publics ».
P. Amah