Sénégal / législatives : Début de campagne électorale sans grand relief

Afriquinfos Editeur
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Le seul fait marquant de la campagne est une polémique entre le pouvoir et l'ancien régime au sujet de l'appartenance de quelque 600 véhicules à l'ancien président Abdoulaye Wade.

Ces véhicules ont été saisis, au lendemain du changement de régime, par la nouvelle administration qui estime qu'ils ont été achetés avec les deniers publics et le président réclame leur restitution soutenant au contraire qu'ils lui appartiennent.

Il menace même de perturber les législatives s'ils ne lui sont rendus.

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A cette menace, Abou Abel Thiam, porte-parole du président sénégalais Macky Sall, a averti qu'il "ne saurait être admis'' qu'un quelconque individu puisse perturber les élections. Il a assuré que "les enquêtes sont en cours et si au terme de l'enquête, on détermine leur régularité, ils seront restitués à leurs ayant- droit, mais s'il s'avère qu'il y a quelque de chose de louche, les enquêtes se poursuivront''.

Selon lui, aucune pression d'où qu'elle vienne ne saurait perturber la sérénité de l'Etat.

Par ailleurs, la décision du président Sall de tenir dans les régions des conseils des ministres en cette période pré-électorale, fait également polémique.

Cette décision est critiquée par les opposants comme par des partis qui l'avaient soutenu à la présidentielle de mars dernier, qui y voit une intrusion du chef de l'état dans la campagne électorale.

Après avoir présidé un conseil des ministres à Sant-Louis (nord) , le président Sall doit se rendre à Kaolack (centre-sud) dans le même but.

Les législatives doivent permettre d'élire 150 députés parmi les 7.200 candidats présentés par 24 partis et coalition.