Ils ont fait cette déclaration au cours d'une table ronde tenue vendredi à Dakar ayant pour thème 'la problématique des caricatures dans les médias : histoire, enjeux et limites juridiques'', initiée par le Réseau de journalistes pour l'information religieuse (REJIR), structure basée à Dakar.
Selon son coordonnateur Mouhamadou Barro, le REJIR, "face aux multiples scènes de violence qui ont secoué certaines capitales, a décidé de poser un débat scientifique et constructif afin de décrypter l'historique, les enjeux et les limites juridiques de cette pratique".
"On regrette les violences dans le Moyen-Orient (suite à la vidéo islamophobe et à la caricature du journal français). Ce qui a été constaté ailleurs (manifestations violentes dans certains pays musulmans), ne doit pas arriver au Sénégal'', a-t-il estimé. "C'est la raison pour laquelle on a posé ce débat pour anticiper sur la responsabilité des journalistes sur les questions de régulation, sur les limites juridiques de cette pratique journalistique'', a ajouté Barro. Toutes les manifestations de protestation organisées jusqu'ici au Sénégal, pays dont le président assure la présidence de l'Organisation de la Conférence islamique, se sont déroulées sans incident.
