Sénégal : Un Forum international sur la Paix et la Sécurité en Afrique

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Sous la présidence du Premier ministre sénégalais Mohammed Dionne, cette première rencontre internationale se veut un espace international autour de laquelle tournent  les questions de la paix et de sécurité du continent.

«Lutte contre le terrorisme et prévention de la radicalisation », « sûreté et sécurité maritime », «quelle réponse aux crises sanitaires», «territoires et frontières», «la menace des trafics : dissémination des armes et criminalité organisée»,ce sont  les principales thématiques qui sont au cœur des débats à travers cinq principaux ateliers.

Echanges, questions des participants, expériences des chefs d’Etat interventions des experts, constituent entre autres les travaux de ce forum.

Abordant dans le sens des problèmes de sécurité liés aux élections, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, chef de bureau en Afrique de l'Ouest, Mohamed Chambas, a livré une perspective inédite sur les mécanismes qui seront mis en place pour un certain nombre d'élections qui auront lieu dans pays de l'Afrique.
Il  a d’abord évoqué le cas du Nigeria, pays qui va bientôt organiser des élections.
S’exprimant sur le cas du Togo,  M. Chambas, a affirmé qu’au Togo, le vrai problème, ce sont les réformes de la constitution. 

«L'opposition veut limiter le nombre de mandats, mais ils n'ont pas de consensus clair, donc il faut quelqu'un de l'extérieur », note M. Chambas.
Le cas de la Guinée et de la Côte d'Ivoire, les deux autres pays qui vont organiser les élections en 2015, sont toujours en discussion. 

Occasion pour  d’autres pays d’apporter leurs expériences. Selon l'ambassadeur du Japon au Sénégal, Takashi Kitahara, son pays a changé sa manière de faire et de voir le terrorisme avec la mort des 10 citoyens Japonais dans la prise du site d'In-amenas dans le sud de l'Algérie. «Cet acte terroriste a changé notre manière de voire le terrorisme dans cette partie de l'Afrique. Ainsi, il fallait faire tout pour éliminer les racines du mal», a-t-il déclaré.

 L. Agbenou