"Avec le soutien de la communauté internationale, nous allons combattre le terrorisme et le bouter hors des frontières d'Afrique ", a-t-il affirmé mardi devant des représentants de chefs religieux musulmans et chrétiens lors du baptême de grandes infrastructures et de sites du Port de Dakar.
"J'appelle les populations à dénoncer auprès des sous-préfets, préfets et forces de sécurité toute présence suspecte d'individus dans leurs localités, a-t-il déclaré, soulignant que "des mesures de précautions et de coercition sont prises au niveau de l'Etat pour les tenir hors d'état de nuire".
Le président sénégalais a invité les chefs religieux à soutenir l'Etat dans "ses efforts permanents pour assurer la sécurité nationale et le maintien de l'ordre public. "Nous devons rester vigilants à cause de ce qui se passe chez nos voisins maliens".
"Aucun pays n'est à l'abri du désordre entrepris par ces extrémistes qui veulent imposer à tout le monde leur façon de faire l'islam. C'est inacceptable et l'Etat du Sénégal ne faiblira pas, mais nous sollicitons vos prières et vous demandons d'appeler les fidèles à la vigilance", a ajouté M. Sall.
Selon lui, en plus de l'intolérance religieuse, les terroristes s'emparent de véhicules, sèment le désordre, instaurent la terreur et détruisent des tombeaux des saints.
"Ils avaient commencé par Afghanistan, les Américains les en ont chassés. Après, ils sont allés en Somalie et ils ont investi le Mali. C'est à nos portes. Si le Mali est atteint, le Sénégal en souffre", a conclu le président sénégalais.
Le Sénégal prépare l'envoi d'un contingent de 500 soldats pour participer à l'effort de guerre contre les terroristes au Mali.
