Ils réagissaient dans un entretien accordé à un reporter de Xinhua sur les attentes des Africains de la coopération avec les BRICS, dont les dirigeants se sont réunis récemment en Afrique du Sud.
"Que ce soit la Chine, l'Inde, la Russie, le Brésil ou l' Afrique du Sud, ce sont des pays qui sont devenus des pays émergents et qui sont même aujourd' hui au niveau des grandes nations du monde. Ce sont des pays qui ont une diplomatie beaucoup plus souple. C'est ce type de diplomatie qui est à l'ordre du jour", a déclaré Alioune Badara Diouck, chargé de la coopération internationale décentralisée de la ville de Pikine (banlieue de Dakar).
Il a estimé que son continent peut tirer profit de ces pays dont les peuples ont des histoires presque similaires avec celles des Africains".
Pour sa part, l'avocat sénégalais Aliou Sow, président du Conseil national de la jeunesse du Sénégal, a estimé que les BRICS sont plutôt "liés par une logique d'intérêt économique et financier".
"En Afrique, il est grand temps que les pays qui ont émergé sur le plan économique et financier puissent se regrouper et constituer une force qui permettra de favoriser les échanges commerciaux et booster l'économie Africaine", a-t-il suggéré.
"Il faut que la coopération entre les BRICS et l' Afrique soit gagnant-gagnant. Il ne faut pas que ces pays fassent comme ceux du Nord (les occidentaux) pour venir profiter des ressources économiques Africaines", a soutenu de son côté le journaliste sénégalais Moussa Thiam.
Selon lui, "il faut que les pays Africains se réveillent pour poser des jalons vers son véritable développement. Nous voulons un partenariat dans lequel nos Etats peuvent gagner".
