S’il y a un homme qui est dans la tourmente de ces dernières 72 heures, c’est bien le président de la FIFA, le Suisse Sepp Blatter. Cette 5ème candidature serait-elle de trop ? L’instance qu’il dirige est au cœur d’un vaste scandale de corruption. Une dizaine de ses collaborateurs ont été interpellés par la justice américaine. Lui-même en a limogé onze (11). Mais contre toute attente, le congrès de la FIFA qui était programmé pour ce vendredi 29 mai a été maintenu.
Michel Platini, président de la FIFA, est l’une des personnalités qui dès le déclenchement du scandale, a estimé qu’un report du congrès était de rigueur. Les dirigeants de la FIFA n’étaient visiblement pas du même avis.
L’ancien footballeur français a en outre demandé à Sepp Blatter de démissionner. Là aussi, il a essuyé un refus. «Je lui ai demandé de démissionner, assez, c’est assez. Sepp Blatter m’a écouté, mais il m’a dit ‘’c’est trop tard’’», a indiqué le président de l’UEFA.
Depuis, Michel Platini est l’un des plus fervents supporters du prince jordanien Ali Al Hussein, le seul candidat qui était encore en lice face à Sepp Blatter. Les deux autres, Luis Figo et Michael Van Praag ayant désisté. Pour lui, battre Sepp Blatter, c’était la seule façon de redorer l’image de l’instance faîtière du football mondial. L’Asiatique n’ira pas finalement au bout du processus électoral.
Boniface AGBE