Visiblement, personne n’est au-dessus de tout soupçon à la FIFA. Un par un, les dirigeants de l’instance qui a en charge l’organisation du football à l’échelle mondiale, tombent pour toutes sortes de délits. Après la dizaine de responsables de la Fédération internationale épinglée par la justice américaine, la démission de son président, Sepp Blatter puis de son secrétaire général, Jérôme Valcke, l’entrée en scène de la Commission Ethique de la FIFA, n’arrange pas les choses.
La semaine dernière, Joseph Blatter, président démissionnaire, et Michel Platini, Président de l’UEFA et candidat à la présidence de la FIFA, ont été suspendus pour 90 jours de toutes activités liées au football. Dans le même temps, la sentence du sud-coréen Chung Mong-Joon, ex-vice président de la Fifa et lui aussi candidat à la présidence de la Fifa, a été plus lourde. Il a écopé de six (6) ans de suspension. Ce mardi, c’est le Thaïlandais Worawi Makudi qui subit les foudres de la Commission Ethique de la FIFA. Accusé d’avoir violé l’article 83 du Code d’Ethique de l’instance, le président de la Fédération thaï de football, est lui aussi suspendu pour 90 jours. Ancien membre du Comité exécutif de la FIFA, Worawi Makudi, a pris part au vote pour la très controversée attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar pour laquelle les soupçons de corruption, ont motivé une enquête de la justice américaine.
On est malheureusement tenté de se demander «qui sera le prochain responsable de la FIFA» qui sera épinglé dans le cadre de ce vaste scandale, qui écorne sérieusement l’image d’instance.
Boniface AGBE