La route Bujumbura-Cibitoke de moins en moins sûre

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

A bord de ce camion, il y avait 9 personnes. Trois passagers parmi eux ont été blessés. Un des assaillants a été tué par des militaires postés à moins de 100 mètres de cet endroit. Ce rebelle tentait d’ouvrir le réservoir du véhicule pour l’incendier. Son cadavre gisant ce lundi sur la route Bujumbura-Cibitoke portait un uniforme des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Ces hommes armés sont venus de la  réserve  naturelle de Rukoko située à l’ouest, c’et à la frontière burundo-congolaise. Le gouverneur de la province de Cibitoke, Anselme Nsabimana souligne que ces hommes armés  qui tendent des embuscades dans cette localité sont des bandits parce qu’ils n’osent pas s’attaquer aux forces de l’ordre. Or, il faut noter que cette embuscade a été tendue à quelques mètres d’une position militaire. Ce n’est pas tout, le militaire tué au cours de la précédente embuscade dans la même localité était à quelques mètres de sa position.

Cette attaque a été revendiquée par un mouvement rebelle dirigé par Aloys Nzabampema, un ancien officier de l’armée burundaise via son porte-parole Eraste Dondogori.  Il faut noter qu’avant d’intégrer l’armée nationale, M. Nzabampema était un  des cadres du mouvement FNL (Front National de libération), dirigé par Agathon Rwasa actuellement en exil.