"Malgré les difficultés durant l'année 2012 et surtout la récession en Europe, la Tunisie a pu réaliser une relance et sortir de sa récession", a indiqué un communiqué officiel transmis à l'Agence de presse Xinhua par les services du conseiller de l'information à la présidence du gouvernement tunisien.
Dans l'avenir prévisible, a souligné le communiqué, "le risque de défaut de paiement de la Tunisie est très éloigné grâce particulièrement au soutien international actuel". A titre d'exemple, le rendement des obligations souveraines de la Tunisie libellées en euro et échéant en 2020 a reculé en 2012 de 51 points de base (soit 0,51%) pour se situer à 5,19%.
D'après le communiqué, il est à souligner que "la Tunisie a pu mobiliser des fonds assez conséquents pour la relance économique tout en garantissant la soutenabilité des déficits et de la dette extérieure" pour ainsi se stabiliser à un ratio de dette publique-PIB de 46% contre 68,5% en Espagne (qui a la même notation).
Toutefois, la présidence du gouvernement tunisien prévoit "une pression négative" sur la notation de la Tunisie qui pourrait avoir lieu "si le pays ne parvient pas à achever la transition à temps et si les autorités ne peuvent pas surmonter les défis pour atteindre l'objectif de réduction des déficits et éviter un dépassement budgétaire".
