L'Essor
Le secteur de la télécommunication est un vecteur essentiel de croissance économique et de création d'emploi. Aujourd'hui, ce secteur joue un rôle central dans la lutte contre la pauvreté et dans l'atteinte des objectifs de développement du pays. Mais comme tous les autres secteurs, il est frappé de plein fouet par la crise institutionnelle et l'occupation du nord du pays par les rebelles et leurs alliés islamistes. Les installations des deux opérateurs téléphoniques ont été et continuent d'être vandalisées et pillées par ces bandits armés dans les différentes localités du nord. Plusieurs villes du septentrion n'ont aujourd'hui aucun moyen de communication avec le reste du monde. Les installations détruites constituent des pertes pour les sociétés qui ont investi des milliards pour la couverture de ces zones. Accroître la dynamique de ce secteur est donc l'un des objectifs majeurs assignés au nouveau gouvernement. C'est pour partager cet objectif et cerner les contraintes fondamentales du secteur de la télécommunication que le ministre de la Communication, de la Poste et des Nouvelles technologies, porte-paroles du gouvernement, Hamadoun Touré, accompagné de ces proches collaborateurs a visité jeudi la Société Orange-Mali couvre aujourd'hui 12 658 localité avec un nombre d'abonnés estimé à 10, 7 millions, a-t-il indiqué.
L ' Indépendant
Les individus qui ont enlevé le colonel Mamourou Doumbia voulaient obtenir la mise en liberté des personnes emprisonnées pour "troubles à l'ordre public" à la suite de la violente manifestation ayant conduit à l'agression du président de la République par intérim, Diondounda Traoré, au palais de Koulouba, le 21 mai dernier. Laquelle agression sera plus tard requalifiée en "tentative" d'assassinat par le parquet. Ces personnes sont au nombre de trois et appartiennent toutes à l'association "Yèrèwolo Ton", un groupuscule d'agitateurs qui s'est fait signaler par la virulence de ses attaques verbales contre la désignation du Pr Dioncounda Traoré comme président de la transition, à qui elle préférait le capitaine Amadou Haya Sanaogo, chef des putschistes du 22 mars. De l'agressivité verbale "Yèrèwolo Ton" passera à l'occupation du portail de l'Assemblée nationale pour en interdire l'accès aux députés accusés d'être des fantoches et des corrompus sous le régime ATT.
Le Républicain
"L'initiative est louable. Elle est à saluer. C’est pourquoi, sans hésiter et convaincus que la solution à cette crise doit d' abord et avant tout être malienne, que nous avons tous adhéré à l’initiative conduite par Adama Samassekou, ancien ministre". C’est en substance les propos qu’ont tenu, le 6 juin 2012, les représentants de la COPAM, la CSM et l’ADPS, lors de la conférence de presse organisée à la Maison des aînées par la Mission de bons offices pour la mise en place d'une plateforme pour sauvegarder le Mali. En l’absence d'Adama Samassékou, ancien ministre, la conférence a été essentiellement animée par Kaourou Doukouré, enseignant à la FMPOS, qui a bien voulu, pour la circonstance, se départir de sa casquette d'homme politique et par Moussa Sow, ancien secrétaire général du ministère de la culture, donc plus connu dans le milieu culturel malien que dans le microcosme politique. La conférence devait enregistrer la participation des premiers responsables de la COPAM, du FDR, de la CSM, de l’ADPS et d’IBK-2012. Mais, pour finir, elle a eu lieu en l’absence des mandataires du FDR et d’IBK-2012. "Notre médiation a bien marché depuis le début, mais aujourd’hui pour des conjonctures, vous pourrez penser que cette histoire est mal emmanchée. Il n'en est rien nous avons un bel espoir", a expliqué Moussa Sow. Kaourou Doukouré, après un bref rappel du contexte et de la genèse de cette initiative, dira que cette mission de bons offices conduite par Adama Samassekou et un certain nombre de citoyens maliens, est une initiative qui veut faire bouger les lignes.