Revue de la presse malienne du 4 avril

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L'Essor

Les ressortissants des régions de Tombouctou, Gao et Kidal ont battu le pavé, hier, pour dénoncer la situation dramatique qui prévaut au nord depuis le basculement de ces régions entre les mains de la rébellion. Le collectif "Cri de coeur pour le nord" est l'initiateur de cette marche de protestation et de soutien aux populations du Septentrion malien. Les marcheurs s'étaient donnés rendez-vous à la Bourse du travail. Tous, ou presque, étaient vêtus d'un t-shirt rouge, "couleur d'urgence et d'alerte", selon une manifestation. Avant d'entamer leur marche, les manifestants ont fait le point de la situation puis observé une minute de silence à la mémoire des victimes des attaques, suivie d'une Fatiha. "A l'heure où nous vous lisons ce manifeste, la situation sécuritaire au nord du Mali prend les dimensions d'un drame humanitaire sans précédent: en se greffant sur une situation initiale de crise alimentaire alarmante, la crise sécuritaire prolonge et amplifie le drame des populations prises en otage par les assaillants qui ne respectent pas la vie humaine encore moins les biens pulics et privés."

L'Indépendant

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L'Assemblée Nationale s'est réunie en séance plénière de sa session ordinaire dans la salle Aoua Kéïta hier lundi 02 avril 2012. C'était sous la présidence du premier vice-président de l'Hémicycle, l'honorable Younoussi Touré. Les députés appellent à un appui urgent de la CEDEAO avec des moyens conséquents pour restaurer l'intégrité territoriale du Mali. Pour les représentants du peuple, "le rétablissement de l'intégrité territoriale et de l'unité nationale demeurent la priorité absolue du moment". Ils lancent "un appel pressant à la mobilisation générale de notre peuple dans toutes ses composantes pour défendre la patrie en danger". La résolution, qui a été prise, a été lue par l'honorable Baba Haïdara dit Sandy. Après  avoir examiné plusieurs considérations, les honorables députés, qui viennent de signer leur retour à l'Hémicycle, après y avoir été interdits d'accès (par les militaires) les obligeant à se réunir, durant quelques jours, à la Bourse du Travail, proposent leur analyse à la résolution de la crise.

Le Républicain

Les sanctions prises par la CEDEAO pour contrer la rupture de la légitimité au Mali  ont été approuvées, mardi par l'Union africaine et aux dernières nouvelles par le gouvernement des Etats Unis. Il s'agit d'un embargo total : économique, diplomatique, financier, culturel, sportif, contre la junte militaire à Bamako. Il est assorti de la mise en place d'une force armée d'attente. L'Union africaine qui soutient l'ensemble des sanctions prises par la CEDEAO, lundi à Dakar, sous la présidence d'Alassane Ouattara, y a ajouté des mesures individuelles à la fois contre les membres de la junte mais aussi contre tous ceux qui les soutiennent.  L'objectif étant d'obtenir un retour à l'ordre constitutionnel et la restauration de toutes les institutions, le plus vite possible. Selon Ramtane LAMAMRA, président du Conseil de sécurité et de paix de l'Union africaine, les deux institutions ont trop longtemps  attendu et de condamner "les manoeuvres dilatoires de la junte militaire à Bamako et exiger le retour immédiat à la constitution. Le conseil a exprimé son plein appui aux sanctions prises par la CEDEAO contre les  auteurs du coup d'Etat et a décidé d'imposer des sanctions ciblées contre le chef de la junte, ainsi que contre toute personne civile, militaire et toute entité qui collabore avec la junte pour maintenir le changement anticonstitutionnel dans le but d' entraver les efforts de la CEDEAO et de l'Union africaine".