Revue de la presse malienne

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

 Les Déclarations contradictoires de l'Afrique de l'Ouest et de l'ONU entre réticences américaines, scepticisme du secrétaire général de l'ONU : l'éventualité d’une intervention militaire pour libérer le nord Du Mali des groupes armés suscite tiraillements et crispations sont à la une de l’Essor de ce matin. La communauté internationale continue d'envoyer des signaux contradictoires par rapport à l'envoi d'une force internationale au Mali. Le Mali par la voix du ministre des Maliens de l'extérieur et de l'Intégration africaine, Mme Traoré Rokiatou Guikinè, a réitéré mercredi à New York l'urgence du déploiement d'une force internationale pour aider l'armée à reconquérir le Nord occupé par les groupes armés. Le ministre intervenait au cours d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU. "Les droits humains les plus élémentaires sont continuellement violés par une horde de terroristes et des bandes criminelles organisées", a souligné Mme Traoré Rokiatou Guikinè. L'Essor revient aussi sur les concertations nationales qui s'ouvriront mardi prochain au Centre international de conférence de Bamako.

 Le Républicain

A la une du Républicain les ambigüités de Cheick Modibo Diarra premier ministre de transition du Mali. Arrivée à la tête d'un gouvernement d’union nationale avec les missions principales de libérer le nord du joug des islamistes et autres narcotrafiquants et d’organiser une élection présidentielle libre et transparente, à laquelle il ne pourra se présenter, le Premier ministre Cheick Modibo donne l’impression de quelqu' un de trop hésitant et qui ne sait  pas trop que faire. Tantôt, il est pour des négociations pour le retour de la paix au nord et tantôt, il bande ses muscles et refuse toute négociation. Le Républicain revient aussi sur les sanctions infligé au groupe islamiste le MUJAO jugé trop proche de la branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avec comme sanction l'ajout à la liste noire, un gel des avoirs, un embargo sur les armes et une interdiction de voyager.

 L'indépendant

 L'indépendant est revenu sur l'interview du président du Tchad Idriss Deby qui a saisi l opportunité de la présence dans son pays du président de l'union africaine, Yayi boni pour dénoncer les atermoiements de la communauté internationale et insisté sur l'urgence d'une intervention militaire. Idriss Deby de déclaré que les Maliens ne peuvent pas être abandonnés. C'est à eux de nous dire ce qu'ils attendent du Tchad et de l'Afrique au-delà de tout ce qui été fait jusque là pour restaurer la dignité du pays et chasser les groupes armés.