Revue de la presse malienne

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

La Cour constitutionnelle a réagi vendredi dernier à la demande d'avis que lui avait adressée le bureau de l'Assemblée nationale concernant la présidence du parlement. La haute juridiction considère que la vacance de présidence de l'Assemblée nationale évoquée n'est pas établie. Par conséquent l'élection d'un nouveau président ne s'impose pas. C'est le 29 mai dernier que le Premier vice-président de l'Assemblée nationale avait saisi la Cour constitutionnelle en lui adressant une demande d'avis. Dans ses "considérant", la Cour estime "que s'il n'appartient pas à la Cour de substituer son jugement à celui du bureau, elle ne concerne pas moins le pouvoir d'apprécier la vacance ou l'empêchement allégué". Pour cela, elle doit assurer l'application de toutes les dispositions concernant l'incompatibilité relative à la fonction de président de la République.

L 'Indépendant

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Lorsqu' un crime ou un délit est commis dans des circonstances troubles, la question invariable  que se posent les enquêteurs chargés de l'élucider est de savoir à qui profite le crime. Dans le cas d'espèce, les regards se tournent vers le camp Soundjata Kéita de Kati qui abrite le QG de la junte ayant opéré le coup d'Etat militaire du 22 mars 2012 pour plusieurs raisons. Les individus qui ont enlevé le colonel Mamourou Doumbia voulaient obtenir la mise en liberté des personnes emprisonnées pour " troubles à l'ordre public" à la suite de la violente manifestation ayant conduit à l'agression du président de la République par intérim, Dioncounda Traoré, au palais de Koulouba, le 21 mai dernier. Laquelle agression sera plus tard requalifiée en " tentative d'assassinat " par le parquet.  

Le Républicain

Il était attendu depuis des jours. Il est tombé le vendredi 8 juin 2012. La Cour constitutionnelle du Mali saisie par le 1er Vice-président de l'Assemblée nationale sur la vacance de la Présidence de l'institution et l'élection du nouveau Président vient de rendre son avis. Elle a estimé qu'il n'y a ni vacance de poste du Président de l'Assemblée nationale ni incompatibilité. Par avis n°2012-004/CCM du 8 juin 2012, la Cour constitutionnelle saisie par le 1er vice-président de l'Assemblée nationale sur la vacance de la présidence de l'institution et l'élection du nouveau président a jugé qu'il n'y a ni de vacance de poste du président de l'Assemblée nationale ni incompatibilité. C'est conformément à l'article 17 alinéa 1 du règlement intérieur de l'Assemblée nationale, que le 1er vice-président de l'Assemblée nationale a saisi la Cour constitutionnelle, afin de solliciter son avis sur la vacance de poste du Président de l'Assemblée nationale et de l'élection d'un nouveau président. Dans sa requête, le Premier Vice-président de l'Assemblée nationale a rappelé deux faits majeurs à la Cour Constitutionnelle. Ce sont : l'investiture de Dioncounda Traoré par la Cour suprême comme président de la République par intérim en application de l'article 36 de la Constitution du 25 février 1992 et des dispositions de l'accord-cadre signé entre le CNRDRE et la CEDEAO par l'arrêt n° 2012-001/CC/Vacance du 10 avril 2012 et la prorogation du même mandat au terme de la période d' intérim de 40 jours pour une période de transition de 12 mois.