Revue de la presse ivoirienne du 18 juin

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FRATERNITE MATIN

Le Burkina Faso veut marquer sa solidarité avec les Ivoiriens et ses ressortissants vivant en Côte d'Ivoire victimes de la crise post-électorale. Selon Jean-Noël Bonkoungou, président de la Coordination de la caravane de la solidarité (Cocaso), 140 Burkinabè issus de toutes les couches socioprofessionnelles du Burkina Faso seront ainsi en Côte d'Ivoire du 20 août au 4 septembre pour renouer l'amitié et la solidarité entre les deux peuples. Cette action, dira M. Bonkoungou, entre dans le cadre d'une "meilleure intégration des Burkinabè en Côte d'Ivoire et pour le soutien à la paix des autorités ivoiriennes et burkinabè". Poursuivant, il a expliqué que si la Côte d'Ivoire n'est pas en paix, le Burkina ne le sera pas non plus. D'où l'organisation de cette caravane qui va parcourir quelques grandes villes de la Côte d'Ivoire. La fin de la caravane sera marquée par des festivités et des cérémonies de purification.

LE PATRIOTE

Le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara et son épouse Dominique Ouattara ont atterri samedi à l'aéroport international David Ben Gourion de Tel-Aviv. Le cérémonial de bienvenue qui a duré un peu plus de trois quarts d'heure a permis aux deux hommes d'Etat de faire un rapide tour d'horizon des relations entre leurs pays. Le président de l'Etat hébreu, a constamment fait référence à feu Houphouët-Boigny dont il a salué les actions en faveur de l'émancipation de l'Afrique. Il dira de son hôte, qu'il représente une valeur sûre: "Vous êtes pour nous, un très grand ami, un très grand Africain. Je suis sûr que vous allez pouvoir ramener l'espoir à l'Afrique". Ces hommages, le président israélien les a réitérés au cours d'un déjeuner qu'il a offert au couple présidentiel ivoirien et à la délégation qui les accompagne dimanche, au King David Hotel.

L'EXPRESSION

Les manœuvres militaires ont commencé à l'Ouest en proie aux attaques meurtrières des mercenaires libériens qui sèment la mort dans les villages de cette région. L'armée ivoirienne, les Opérations de maintien de paix en Côte d'Ivoire et au Liberia (Onuci et Minul) ont décidé de prendre en tenaille ces rebelles qui tuent dans cette zone frontalière. Selon le général Soumaïla Bakayoko, le chef d'état-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), les deux pays et les forces onusiennes veulent en finir définitivement avec la violence dans le Sud-ouest forestier. "Actuellement, nous avons déployé 400 personnes. Mais j'irai jusqu'à 600 personnes là bas. Il y aura au moins deux groupes, sinon une section pour protéger chaque village. Nous allons augmenter ces effectifs pour que dans tous les petits villages, l'armée soit présente pour protéger les populations", assure-t-il. Cette opération conjointe intervient après la mort, le 8 juin, de sept Casques bleus nigériens et d'un soldat des FRCI dans le village de Para alors qu'ils partaient sauver des populations attaquées par les mercenaires libériens.