Revue de la presse ivoirienne du 28 janvier

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FRATERNITE MATIN

Les entreprises et autres fournisseurs de l'Etat sont, d'ores et déjà, assurés de percevoir, dans les mois à venir, le montant global de 35, 6 milliards de francs CFA. Pour ce mois de janvier, le gouvernement a débloqué 19, 9 milliards de francs au titre des restes à payer de l'année dernière. Le reste du montant global, à savoir, 16, 3 milliards, représente l'aide budgétaire que la France a octroyée à la Côte d'Ivoire, dans le cadre du mécanisme du Contrat de désendettement et de développement (C2D) mis en place à l'issue de l'atteinte du point d'achèvement de l'initiative PPTE. Ce mécanisme, faut-il le rappeler, consiste, pour la France, à rétrocéder à la Côte d'Ivoire le montant des remboursements de la dette que le gouvernement ivoirien effectue à son égard. Le ministère de l'Economie et des Finances a pris soin de faire en sorte que les 35, 6 milliards de francs soient répartis de la manière la plus large possible.

NORD-SUD

Fin de mission pour le président sénégalais Macky Sall dans le dossier ivoirien. "J'avais été contacté, en son temps, par différents acteurs politiques ivoiriens pour faciliter le dialogue dans ce pays voisin. Ce que j'ai accepté. Maintenant que les acteurs politiques ivoiriens se parlent directement, ma facilitation est terminée", a-t-il déclaré, samedi, en Ethiopie, en marge du sommet de l'Union africaine (UA). Macky Sall a encouragé les Ivoiriens à poursuivre le dialogue politique. "Le dialogue amorcé entre les acteurs politiques ivoiriens doit se poursuivre afin d'arriver à une réconciliation", a-t-il souhaité. Macky Sall, un libéral, donc proche d'Alassane Ouattara, s'est engagé à rapprocher l'opposition et le pouvoir ivoiriens, suite à la visite de travail qu'il a effectuée à Abidjan le 19 octobre dernier. Séjournant dans la capitale économique ivoirienne où il avait pris part au 58ème congrès de l'International libéral, il avait eu une "concertation" avec son homologue Alassane Ouattara sur l'après-crise en Côte d'Ivoire.

LE PATRIOTE

Un langage franc aussi bien à la population qu'à ses hommes. Paul Koffi Koffi, ministre chargé de la Défense n'a pas usé de la langue de bois. Samedi à Agboville (sud, 80 km d'Abidjan), il a mis le pied dans le plat pour fustiger le comportement des populations et celui de ses hommes. "L'année dernière, votre région a connu à elle seule trois attaques. C'est inadmissible surtout que les renseignements nous indiquent qu'il y a beaucoup d'armes qui ont été distribuées ici et que ces armes non seulement continuent de circuler mais aussi que certaines populations se font complices des ennemis de la République. Cela est inacceptable", a-t-il martelé. Il s'agit donc pour lui d'interpeller les populations, tout en leur demandant de collaborer avec les forces de l'ordre. Il a souhaité que les populations soient beaucoup réactives en renseignant les forces de l'ordre, surtout que la plupart des attaques sont conçues à partir de la périphérie d'Abidjan par les fils de cette région qui, depuis leur exil, financent les jeunes.