Nairobi (© 2023 Afriquinfos)- La revue de presse africaine ce week-end du samedi 15-dimanche 16 juillet 2023, est principalement consacrée à la 5e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine et au projet de nouvelle constitution en Centrafrique.
‘’Kenya : 5e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine’’, lit-on sur le site d’information Africanews. La même source indique que ‘’la 5e réunion de coordination semestrielle entre l’Union africaine, les Communautés économiques régionales et les Mécanismes régionaux s’ouvre à Nairobi, la capitale kényane, dans un contexte de conflits et de crises diverses affectant la plupart des États membres du continent’’.
‘’ « Cette 43ᵉ session ordinaire du Conseil exécutif se tient à un moment et dans un contexte particulier de la scène internationale marquée par des conflits et des crises diverses. Notre continent n’a pas été épargné, il a subi de plein fouet les différents bouleversements et désagrégations qui ont aggravé une situation déjà fragile, » s’exprime Dhoihir Dhoulkamal, président du Conseil exécutif de l’UA’’, d’après le média.
Par contre, les informations disponibles sur le site de l’institution panafricaine revèlent que ‘’ L’Union africaine convoquera la cinquième réunion de coordination à mi-parcours de l’Union africaine, des Communautés économiques régionales, des Mécanismes régionaux et des États membres de l’Union africaine le 16 juillet 2023, à Nairobi (Kenya). La réunion sera convoquée sous le thème de l’UA pour l’année 2023 « Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA)« . La réunion sera précédée par la 43ème session ordinaire du Conseil exécutif, qui se tiendra les 13 et 14 juillet 2023’’.
Le site de l’UA rappelle entre-autre que ‘’le MYCM a été conceptualisé en 2017 comme le principal forum permettant à l’UA et aux Communautés économiques régionales (CER) d’aligner leurs travaux et de coordonner la mise en œuvre du programme d’intégration continentale, en remplacement des sommets de juin/juillet. Il s’agit d’une réunion entre le bureau de la Conférence de l’UA et les Communautés économiques régionales (CER), avec la participation des présidents des CER, de la Commission de l’UA et des mécanismes régionaux (MR)’’.
‘’L’UA et l’ONU lancent une initiative pour promouvoir les transitions pacifiques en Afrique’’, renseigne pour sa part le site Xinhua.
Cette initiative, précise le media, ‘’ vise à promouvoir les transitions pacifiques du pouvoir en Afrique, à éviter les coups d’Etat et les troubles’’. Elle a ‘’été lancée samedi par l’Union africaine (UA) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) à Nairobi, la capitale du Kenya’’, lit-on.
‘’L’initiative, baptisée « Facilité UA-PNUD pour l’Afrique à l’appui des transitions inclusives (AFSIT) » et lancée avant le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA prévu dimanche à Nairobi, vise à faire de la transition politique pacifique une condition préalable à la stabilité à long terme du continent’’, a souligné la même source.
De son côté, Rfi affirme ceci : ‘’RDC: la situation dans l’Est s’invite en marge d’une réunion de l’Union africaine au Kenya’’
‘’Plusieurs chefs d’État et de gouvernement sont attendus ce dimanche 16 juillet 2023 à Nairobi. Dans la capitale kényane se tient la 5e réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine (UA). Elle réunit notamment les membres du Bureau de la Conférence de l’UA, les chefs d’État des Comités économiques régionaux (CER) et le président de la Commission de l’Union africaine. Il s’agit, pour chaque grand ensemble économique du continent, de faire un état des lieux et d’évoquer l’intégration régionale. Un sommet où il sera aussi question des conflits et crises qui affectent le continent’’, a aussi précisé le média.
‘’Centrafrique: lancement de la campagne du référendum pour une nouvelle constitution’’, informe Africaradio
‘’Plusieurs milliers de personnes étaient réunies samedi à Bangui, la capitale de la Centrafrique, pour le lancement de la campagne référendaire, à deux semaines d’un vote pour une nouvelle constitution, a constaté une journaliste de l’AFP’’, annonce le média.
‘’Quinze jours après l’annonce par le président de la Centrafrique, Faustin Archange Touadéra, qu’il soumettrait au référendum une nouvelle constitution le 30 juillet, des militants de son Mouvements Coeurs Unis (MCU), et d’autres partisans du « oui« , se sont retrouvés dans le nord de Bangui pour le coup d’envoi officiel de la campagne (15-28 juillet)’’, indique le média.
‘’Cette nouvelle constitution pourrait permettre au chef de l’Etat de briguer un troisième mandat, ce que lui interdit l’actuelle loi fondamentale, dans ce pays toujours en proie à une rébellion après des années de guerre civile. « OUI« , pouvait-on lire en lettres capitales sur les nombreuses banderoles déployées par des militants parés de blanc pour la plupart. « Je suis pour le oui, même si ça va permettre au président Touadéra de briguer un troisième mandat, pourvu que la stabilité et la sécurité règnent« , a affirmé Mardoché Lagba, un commerçant de 43 ans’’, informe en outre Africaradio qui rappelle :
‘’M. Touadéra a été élu en 2016 puis réélu en 2020 alors que moins d’un électeur sur trois a eu la possibilité d’aller aux urnes pour des raisons de sécurité. Il est accusé par l’opposition et la rébellion de vouloir, en se faisant réélire en 2025, rester « président à vie » du deuxième pays le moins développé du monde, selon l’ONU. La Centrafrique est en proie à une guerre civile depuis 2013, quand une coalition de groupes armés à dominante musulmane, la Séléka, avait renversé le président François Bozizé. Celui-ci avait ensuite organisé et armé des milices dites anti-balakas, majoritairement chrétiennes et animistes, pour tenter de reprendre le pouvoir’’.
‘’En Centrafrique, des voix s’élèvent contre le projet de nouvelle Constitution’’, écrit VoAfrique
Et de poursuibre : ‘’Environ 500 personnes ont défilé vendredi à Bangui, la capitale de la Centrafrique, contre un projet de nouvelle Constitution soumis au référendum fin juillet, et dont l’adoption permettrait notamment au président, Faustin Archange Touadéra, de briguer un troisième mandat. « Pas de référendum, pas de 3ème mandat, pas de pouvoir à vie« , « non au coup d’Etat constitutionnel !« , pouvait-on lire sur les banderoles en tête du cortège’’, écrit entre-autre le même média.
‘’A 17 jours du vote sur une nouvelle loi fondamentale, les manifestants ont défilé dans le calme en entonnant l’hymne national, et en agitant des drapeaux centrafricains. Les leaders de l’opposition, vêtus d’écharpes colorées, défilaient en tête d’un cortège encadré par un important dispositif de sécurité composé de plusieurs véhicules blindés de la mission de maintien de la paix de l’ONU en Centrafrique (Minusca) et de membres des forces de sécurité centrafricaines, ont constaté des journalistes de l’AFP’’, renseigne la même source.
‘’ »Si nous ne manifestons pas, c’est que nous sommes complices de la destruction du pays. Le président ne pense qu’à son pouvoir. Il a déjà fait sept ans, mais qu’est-ce qu’il a fait d’extraordinaire pour encore briguer un autre mandat ? », interroge Judicaël Kongbo, un commerçant de 39 ans’’, selon les précisions du média.
Afriquinfos