Arrivé en retard, il se voit proposer de prendre le train suivant. Il peste et s’en prend vertement à trois agents de la compagnie de chemin de fer qui se trouvent être, pour deux d’entre eux, des Noirs, et, pour le troisième, une métisse asiatique : « C’est un pays de merde et, en plus, on est servi que par des immigrés. De toute façon, c’est réglé. Je voterai Marine Le Pen. Vous allez voir ! »
Les agents en réfèrent à leur hiérarchie qui informe aussitôt la police. Les agents de la SNCF déposent plainte pour « injure raciale » contre le parfumeur qui n’en est pas à son premier dérapage. Invité le 15 octobre 2010 au journal télévisé de la deuxième chaine de télévision publique française, il avait lâché : « Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin… » Ces propos avaient fait des vagues et des associations de lutte contre le racisme avaient prôné – en vain – le boycottage des parfums Guerlain. Plainte avait été déposée contre lui. Le procès, mis en délibéré, doit connaître son épilogue le 29 mars.