La reprise de la croissance économique du Maroc en 2013 serait soutenue par la demande intérieure

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La demande intérieure serait, selon la même source, en hausse de 5,4 % en volume contre 3,1 % en 2012, due notamment à la consolidation de la consommation des ménages et au dynamisme de l'investissement brut.

Par ailleurs, la demande extérieure (exportations nettes de biens et services) afficherait une contribution négative, soit -2 points de croissance au lieu de -1,1 points en 2012.

La consommation finale nationale, composée de la consommation des ménages résidents et de la consommation des administrations publiques, s'accroîtrait, par ailleurs, de 4,1 % au lieu de 4,7 % en 2012, induisant ainsi une baisse de sa contribution de 3,6 points à 3,3 points.

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La formation brute de capital fixe (FBCF) connaitrait, pour sa part, une hausse de 7,1 % en volume en 2013 et sa contribution à la croissance économique s'élèverait à 2,2 points au lieu de 1,6 point en 2012 et de 0,8 point en 2011. L'investissement brut, composé de la FBCF et de la variation de stocks se maintiendrait à un niveau de 35,6 % du PIB en 2013.

En plus des effets de la poursuite de la politique des grands projets structurants, et de l'ouverture des principaux secteurs économiques à l'investissement privé dans le cadre des stratégies de développement sectoriel, l'investissement devrait bénéficier de l'impact des grandes réformes économiques et institutionnelles engagées par le Maroc pour améliorer le climat des affaires et attirer les investissements étrangers, notamment dans les secteurs de l'énergie, des mines, de l'industrie, de la logistique et du tourisme.

Malgré une amélioration attendue de la demande mondiale adressée au Maroc et une baisse des cours du pétrole brut et des autres matières premières, l'évolution des échanges extérieurs dégagerait à nouveau une contribution négative en accentuation. Celle-ci, passerait de -1,1 point de croissance en 2012 à -2 points en 2013.

En terme nominal, les échanges extérieurs resteraient marqués par le niveau élevé du déficit en ressources qui représenterait 16,3 % du PIB en 2013.