La responsable régionale des relations extérieures du HCR en Afrique australe, Tina Ghelli, a expliqué que le HCR soutenait activement le gouvernement botswanais pour identifier et adopter des solutions durables pour les réfugiés dans ce pays.
Le HCR continue de soutenir les trois solutions disponibles que sont le rapatriement volontaire, l'intégration locale et la réinstallation dans un pays tiers, afin de trouver une solution durable à la situation des réfugiés.
D'après le HCR, le Botswana accueille quelques 3.000 réfugiés et demandeurs d'asile, provenant principalement de Namibie, de Somalie et du Zimbabwe. Ils résident dans le camp de Dukwi, où le gouvernement leur fournit des services d'éducation et de santé.
Les réfugiés ougandais demandent à se voir accorder la citoyenneté ou à être réinstallés dans un autre pays.
Sans donner le nombre des réfugiés qui pourraient être réinstallés dans un pays tiers, Ghelli a admis que la réinstallation est une solution pour certains réfugiés, mais pas pour tous.
Elle a en outre révélé que les principaux pays de réinstallation sont les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, les pays nordiques, disant que le Royaume-Uni et les Pays-Bas ont également des programmes de réinstallation.
Avant de soumettre un dossier de réinstallation, le HCR considère attentivement le statut de réfugié dans le pays d'asile et les difficultés particulières auxquelles il ou elle est confrontée, a expliqué Ghelli.
Selon Ghelli, la réinstallation dans un pays tiers est un processus long qui peut prendre un à trois ans.
Le camp de réfugiés de Dukwi se trouve à environ 160 km au nord- ouest de Francistown, deuxième plus grande ville du Botswana située à quelque 430 km au nord de la capitale Gaborone.
