C’est sous le haut patronage de la présidente Sirleaf du Libéria que vient de se tenir un « Panel de haut niveau » sur le sort à réserver aux Etats fragiles d’Afrique. Cette rencontre de réflexions et de propositions a vu la participation de plusieurs hauts fonctionnaires internationaux parmi lesquels on retrouve Gilbert Houngbo du BIT (Bureau international du travail) et le président de la BAD, Donald Kaberuka.
Cette institution de financement en Afrique a identifié les conflits et la fragilité des Etats comme un frein majeur au développement de l’ensemble de ce continent, malgré la croissance générale de 5% générée par cette partie de la planète entre 2003 et 2013. Durant le panel de Monrovia, la BAD a laissé entendre qu’elle est en train de développer une nouvelle approche pour venir en aide aux Etats fragiles d’Afrique, grâce à des experts qui sont en pointe sur le sujet. Car, a soutenu cette Banque, cette thématique constitue l’une de ses principales priorités.
Entre 2009 et 2011, la BAD a mobilisé 2,5 milliards de dollars en faveur des Etats fragiles du continent le plus pauvre du monde. Des représentants du secteur des finances d’au moins 13 Etats d’Afrique et divers universitaires ou acteurs de la société civile ont aussi pris part à la journée d’échanges de Monrovia.
(Par Edem Gadegbeku)
