"La CAA n'a pas de contrats d'assurance avec la SONAS pour ses appareils. Avant de déposer une réclamation auprès des assureurs, il faut d'abord se faire assurer. Or pour le cas du crash de Goma, ce n'est pas nous qui couvrons les assurances de la CAA", a déclaré le directeur de la CAA, Richard Kapena, ajoutant que la SONAS est la seule société ayant le monopole de l'assurance en République démocratique du Congo.
La CAA devrait se conformer à cette exigence légale.
M. Kapena a montré plusieurs correspondances justifiant plusieurs démarches menées par la SONAS pour convaincre la CAA d'ouvrir un dossier d'assurance chez elle.
"Malheureusement, la CAA a toujours refusé pour des raisons qui lui sont propres", a-t-il ajouté, en affirmant que cela constitue une violation de la loi.
Un Fokker 50 de la CAA, en provenance de la cité minière de Lodja, au Kasaï-Oriental (centre-est de la RDC), s'est écrasé le 4 mars à Goma. Pour l'instant, le bilan officiel est de 6 morts et 3 rescapés.
