Le collectif des juges, poursuit la décision, rejette toute idée d'annulation de cette élection anticipée qui devait permettre de désigner le successeur du président Malam Bacai Sanha, décédé en janvier.
La cour avait été saisie par cinq candidats à la présidentielle, qui dénonçaient des fraudes massives et demandaient l'annulation du scrutin ainsi qu'un nouveau recensement des électeurs.
Parmi les candidats contestataires figure Koumba Yala Kobdé Nhanca, arrivé deuxième avec 23,26% des suffrages et qui refuse de participer au second tour qui doit l'opposer à Carlos Gomes Junior, arrivé a au premier avec 48,97% des suffrages.
M. Yala récuse aussi la médiation que devait mener le président Alpha Condé de la Guinée-Conakry, au nom de la CEDEAO. En raison du contentieux postélectoral, la campagne électorale qui devait commencer vendredi, a été reporté sine die par la Commission nationale électorale en attendant une décision de la Cour suprême.
Cette campagne devrait pouvoir démarrer incessamment pour le second tour du scrutin fixé au 22 avril.
