« Il a promis de se rendre le 3 avril prochain à N’Djaména, comme invité pour prendre part au sommet consacré sur la crise centrafricaine », a précisé M. Mahamat.
En marge du sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), tenu mercredi à Durban en Afrique du Sud, une réunion de la CEEAC sur la RCA s’est tenue, élargie aux responsables de l’Union Africaine et quelques chefs d’Etat et de délégations de la sous-région.
La veille de cette réunion, le chef de l’Etat tchadien Idriss Déby Itno, par ailleurs président en exercice de la CEEAC, a rendu public un communiqué dans lequel il exprimait toute son indignation face aux actes de la Séléka contraires à l’accord politique de Libreville, au Gabon.
Tout en condamnant ces actes, le président Déby a rappelé que les dirigeants de la Séléka restaient liés par l’accord politique de Libreville signé en janvier dernier.
« Il y a un président qui s’était auto-proclamé à Bangui. Nous nous sommes convenus de nous retrouver tous à N’Djaména, le 3 avril 2013, pour voir dans quelle mesure on peut mettre en oeuvre les accords qui ont été signés en janvier 2013 à Libreville. Bien sûr, la médiation mise sur pied par la CEEAC reste en place. La CEEAC reste toujours saisie de la question de la RCA tant que l’ordre constitutionnel n’est pas revenu », avait déclaré le chef de l’Etat tchadien à Xinhua.
L’Afrique du Sud n’est pas membre de la CEEAC qui comprend six pays, à savoir le Cameroun, la République centrafricaine, le Congo- Brazzaville, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.