Dans son discours fait au cours du débat de haut niveau à l'Assemblée générale de l'ONU, M. Dessalegn, qui est également le Premier ministre éthiopien, a indiqué : "Nous espérons énormément que le programme de développement mondial pour l'après-2015 concordera avec nos priorités et besoins de développement".
Un programme de développement pour l'Afrique sur les 50 prochaines années vise à réaliser cet objectif fondamental, afin d'éradiquer la pauvreté et d'assurer le développement durable, a-t-il indiqué.
"Le XXIe siècle sera le siècle de l'Afrique si nous harmonisons nos efforts pour maintenir et accélérer cette croissance économique", a déclaré M. Dessalegn lors de la deuxième journée du débat général annuel, se disant convaincu qu'une "renaissance africaine" est possible.
M. Dessalegn a souligné la nécessité pour l'Afrique d'industrialiser afin d'accélérer sa croissance économique et de générer l'emploi, augmenter les revenus et diversifier les exportations. Il s'est engagé à promouvoir le commerce intra-africain et à redoubler d'efforts pour promouvoir le bien-être global de la société.
"Le partenariat stratégique de l'Afrique avec les économies tant développées qu'émergentes s'est élargi et s'est approfondi ces dernières années", a indiqué M. Dessalegn, insistant sur le fait que c'est la voie que l'Afrique souhaite poursuivre.
"L'Afrique a besoin de la solidarité de toutes les sections de la communauté internationale et nous espérons que tout le soutien nécessaire sera offert à l'Afrique, dans l'esprit de la Déclaration du Millénaire qui a souligné avec tant de sympathie la situation spéciale de l'Afrique", a-t-il déclaré.