Dans un message de condoléances adressé au président nigérian Goodluck Jonathan et aux Nigérians, M. Kenyatta a fermement condamné le massacre, le qualifiant d'« acte atroce de lâches qui a visé des enfants vulnérables dans leur sommeil innocent ».
« Au nom du gouvernement et du peuple du Kenya et en mon nom personnel, je souhaite vous présenter nos plus profondes condoléances à vous, votre gouvernement estimé, aux familles des victimes et au peuple du Nigeria », a-t-il poursuivi. Les militants ont tué les enfants qui dormaient dans leur internat dans la région du nord-est. Le 25 février, les attaquants ont visé des étudiants (11 à 18 ans) d'une école de Buni Yadi dans l'Etat de Yobé. Boko Haram, dont le nom signifie « l'éducation occidentale est immorale » en langue Hausa, attaque fréquemment des écoles. Les islamistes, qui se battent pour créer un Etat islamique dans le nord du Nigeria, ont fait des milliers de victimes et font d'eux la plus grande menace pour la sécurité du premier producteur de pétrole d'Afrique.
