Le port de casques devient obligatoire pour les conducteurs de motocyclettes en Guinée

Afriquinfos Editeur
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La mesure est entrée en vigueur et l'on aperçoit de plus en plus de conducteurs de motocyclettes arborant des casques dans les rues de Conakry, ce qui représente une véritable nouveauté dans cette ville où règne une sorte d'anarchie dans les transports.

Les conducteurs de motos qui refusent de porter le casque tombent aussitôt sous le coup d'une sanction allant jusqu'à la confiscation de la motocyclette qui est convoyée en fourrière. Une fois la motocyclette mise en fourrière, le conducteur doit présenter un casque pour la délivrer.

Les agents des services de police routière veillent au grain et les interpellations de contrevenants à cette mesure sont fréquentes, selon une source policière.

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Cette mesure est saluée par certains observateurs qui pensent qu'elle contribuer largement à infléchir la courbe des victimes causées par les accidents de motos, surtout en provinces.

Car dans ces villes intérieures le phénomène de taxis-motos a pris le dessus sur les autres moyens de transports.

Et des centaines de motocyclettes conduites par des jeunes gens sillonnent les rues au service d'une clientèle consciente certes du risque encourue par l'usage de ces motos, mais tenue de fermer les yeux en s'exposant à de tels dangers.

La vétusté des moyens de transports en commun traditionnels et les prix élevés pratiqués par les chauffeurs de ces véhicules poussent les populations à emprunter les motos-taxis dont le parcours coûte 1500 francs guinéens soit 1,5 euros contre le double en voiture.

Les conducteurs de taxis-motos organisés en association sont pour la plupart inexpérimentés, n'ayant aucune maîtrise des engins à deux roues.

Ce sont souvent des jeunes diplômés de certaines univeristés guinéennes ou des élèves en situation de classe qui s'adonnent à ce boulot, afin de pouvoir joindre les deux bouts, d'après des témoignages recueillis par un reporter de Xinhua.