Les populations continuent à fuir dans la brousse à cause des affrontements dans le Masisi

Afriquinfos Editeur
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"Du 15 au 18 février dernier, une première vague d'affrontements qui s'est poursuivie en mars entre hommes armés a eu lieu sur l'axe Masisi-Nyabiondo-Lukweti, entraînant d'importants déplacements de population", rapporte le même communiqué, ajoutant que "fuyant les affrontements, les populations n'ont eu pour autre choix que de fuir dans la brousse, sans moustiquaires, sans eau potable et avec peu de nourriture".

D'après MSF, ces déplacés sont exposés aux maladies liées à la promiscuité, au manque d'hygiène, et au manque d'accès à l'eau potable.

Face aux besoins urgents de toutes ces personnes, MSF, présente à Masisi-centre et à Nyabiondo, est rapidement intervenue en renforçant son équipe à Nyabiondo, où de nombreux déplacés s'étaient réfugiés, et en redémarrant ses cliniques mobiles hebdomadaires à Lukweti – dès que l'accès était de nouveau possible.

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"Plus de 2.000 personnes ont trouvé refuge dans notre maison et dans le Centre de Santé de Nyabiondo que nous appuyons. On a dû réhabiliter les installations sanitaires, créer des points d'eau et distribuer des bâches pour toutes ces personnes", a témoigné dans ce communiqué, le responsable logistique MSF, Andreas Spaett, présent lors des affrontements des mois de février.

Malgré les efforts fournis par MSF, les combats vulnérabilisent des populations entières dans cette partie du pays.