Plus de rançon pour les terroristes

Afriquinfos Editeur
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C’est une décision encore controversée, mais que tous les pays du G8 ont accepté : en refusant en bloc de payer des rançons aux groupes terroristes contre des otages, le but est en réalité double : endiguer le financement des groupes extrémistes, et court-circuiter le système du chantage très utilisé à travers le monde, et notamment en Afrique.

L’idée est simple : si plus personne ne paie de rançon, les terroristes n’auront plus aucun intérêt à prendre des otages. Cette logique ne séduit pourtant pas les familles des personnes actuellement détenues dans divers pays, qui y voient la condamnation à mort de leurs proches. L’assassinat de Philippe Verdon, capturé en mars au Mali, a effectivement de quoi inquiéter.

Le G8 a également appelé tous les pays ainsi que les organisations non gouvernementales et les entreprises à résister au chantage, pour une réponse « robuste, intelligente et basée sur une approche globale ». Médecins Sans Frontières a assuré n’avoir jamais versé de l’argent aux groupes terroristes pour récupérer des otages, mais de nombreuses entreprises, notamment au Nigéria, ont payé des rançons quand certains de leurs membres étaient capturés.