Intitulé "Piraterie, fléau du transport maritime", et organisé par la Commission européenne en coopération avec la présidence danoise du Conseil de l'Union européenne (UE), le séminaire réunit durant deux jours les principaux acteurs du sujet tant au niveau international, avec notamment un discours principal de Koji Sekimizy, secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), qu'européens, avec la présence de Siim Kalla, commissaire européen aux transports, de représentants du Parlement européen et de pays européens, des responsables du Service européen pour l'action extérieure (SEAE) ainsi que des experts. La piraterie et les vols à main armée représentent une grave menace pour la vie des gens de mer mais aussi pour le transport martime dans son ensemble, indique la Commission européenne dans un communiqué, et de souligner l'importance de déployer tous les efforts pour éviter de voir des marins victimes de ces actes et l' économie du secteur du transport maritime fragilisée.
"L'Union européenne restera pleinement engagée" afin d'" apporter une réponse globale" à cette question, a déclaré le commissaire Kallas, qui a salué "les efforts de la communauté internationale, en générale et de l'Organisation maritime internationale, en particulier".
"Il est inacceptable que des gangs criminels continuent de prendre en otage les voies de navigation internationales et de menacer des milliers de marins", a souligné Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité.
Elle a également fait remarquer que "la piraterie est une question complexe qui requiert la conjonction de l'action militaire et juridique avec les efforts politiques, diplomatiques et de développement".
Pendant deux jours, toutes les problématiques du phénomène de la piraterie maritime devraient être évoquées par les intervenants à ce séminaire.
Depuis 2008, les actes de piraterie au large des côtes somaliennes et dans le golfe d'Aden connaissent une escalade alarmante, touchant, même au-delà de la seule Corne de l'Afrique, convois humanitaires du Programme alimentaire mondial (PAM), navires de commerce, flottilles de pêche et plaisanciers.
Actuellement 10 navires et 189 personnes sont détenus en otage par les pirates issus de la Corne de l'Afrique.