C’est au sein de la Technopolis de Rabat, la plateforme marocaine dédiée aux Investissements, que La Société Africaine de Recherche Pétrolière et Distribution (SARPD OIL), créée en 2006, a pris ses quartiers en 2011.
Elle s’est peu à peu imposée comme un trader pétrolier et un fournisseur de services connexes de premier plan, en capacité de mobiliser des financements internationaux émanant d’établissements bancaires établis, tel BNP Paribas.
Derrière cette irrésistible ascension de SARPD OIL, se trouve un homme d’affaires d’origine congolaise, cultivant la discrétion à l’absolu : Claude Wilfried Etoka, dit «Willy».
Depuis près de vingt ans, Willy Etoka a patiemment bâti plusieurs entreprises de services et de logistique en faveur des acteurs majeurs du pétrole en Afrique, avant de mettre à profit cette expertise en investissant le domaine de la recherche, de l’exploitation et de la distribution pétrolière, à travers SARPD OIL.
Il a choisi d’implanter cette dernière au Maroc afin «d’avoir accès à l’ensemble de la sous-région ouest-africaine tout en étant à moins de deux heures d’avion des principales capitales européennes », comme le confie l’un des proches de l’homme d’affaires.
Ce positionnement stratégique de l’entreprise en a fait, très rapidement, un acteur majeur de l’industrie pétrolière africaine, puisque SARPD OIL possède plusieurs blocs sur le continent, localisés au Congo Brazzaville, en RDC, et en Centrafrique.
Selon plusieurs observateurs, l’ambition de SARPD OIL et de son patron, Claude « Willy » Etoka, ne s’arrêterait pas là, car l’homme souhaite faire de son entreprise une sorte de « Hub » pétrolier au départ du Maroc, couvrant l’ensemble du spectre des services pétroliers.
En profitant des dispositions fiscales et réglementaires mises en place par le Royaume chérifien, SARPD OIL envisage ainsi de pouvoir diversifier son portefeuille d’activités et de s’internationaliser encore plus, renforçant sa vocation d’entreprise panafricaine.