"En effet, entre 04h30 et 07h30, l'agglomération précitée a été sous contrôle des forces terroristes. Ces hors la loi qui ont investi Kamango ont semé la panique par des tirs qui ont durés plusieurs heures", a indiqué M. Kavota, ajoutant que "avant de se retire du village, les assaillants ont enlevé 14 personnes qui les ont amenées dans leur suite".
"Parmi les victimes enlevées, il y a le chef du groupement Bawisa, son épouse et ses cinq enfants, cinq agents de Médecins sans frontières (MSF), un journaliste et un commandant de la Police nationale congolaise (PNC) de Kamango", a-t-il poursuivi.
D'après lui, les assaillants lourdement armés étaient en tenue musulmane, équipés en outils modernes de communication et, à l' aide d'un mégaphone, ils s'exprimaient en arabe, citant même quelques prescrit du Coran.
La coordination provinciale de la société civile du Nord-Kivu estime que profitant de la lenteur aussi bien du gouvernement congolais que de la MONUSCO, ces terroristes ayant déjà occupé les localités de Totolito et Mamundioma, risquent de gagner du terrain pour occuper le territoire et la ville de Beni.
