Le traité, élaboré par les 21 pays membres de leur association dénommée Forum africain des Administrations fiscales (ATAF) en juillet dernier à Pretoria, doit permettre un échange de renseignements pour des contrôles fiscaux entre pays africains et à l'étranger, selon un document de travail.
Pour le secrétaire exécutif par intérim de l'ATAF, M. Wort Logan, le défi du continent africain "consiste à endiguer le fléau de la fraude et de l'évasion fiscales et les sorties de capitaux hors des économies africaines''.
Il a souligné que les pertes fiscales "dépassent le niveau de l'aide reçue par les pays en développement''.
Les flux des capitaux illicites, en provenance des pays en développement, "oscillent entre 500 et 800 milliards de dollars américains par an'', a-t-il indiqué.
A l'ouverture de l'assemblée, le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances Amadou Kane, a annoncé que le Sénégal va mettre en place "une fiscalité incitative, équitable et efficace, garante des droits et libertés du contribuable'', avant la fin de l'année.
Cette rencontre a pour thème : "Souveraineté, concurrence et coopération fiscale : les avantages et risques liés aux avantages et exonérations fiscales pour le développement économique en Afrique''.
Le Forum africain des administrations fiscales a été lancé en 2009 à Kampala (Ouganda). Il regroupe 35 administrations fiscales de pays africains.