S'exprimant au cours d'un entretien avec la presse à Kinshasa, le président de l'UR, Norbert Luyeye, a affirmé que ces pourparlers, sous la houlette des Nations Unies, mettront en place une nouvelle transition afin de mettre fin à "la crise de légitimité" à la tête du pays.
"La République démocratique du Congo traverse une période de vide juridique et ses dirigeants en place font face à une crise de légitimité. C'est dans cette optique que l'accord-cadre a été adopté pour faire table-rase de la classe politique qui s'est engagée au processus électoral pour recommencer à zéro", a-t-il déclaré.
C'est dans ce dialogue, a-t-il dit, qu'on doit mettre en place des institutions fiables et des dirigeants crédibles et responsables pour reconstituer l'Etat congolais qui n'existe plus comme Etat.
Le président de l'UR souhaite également que la réforme des institutions et celle des finances de la RDC se fassent avec l' accord des acteurs politiques issus d'un dialogue franc et sincère.
Un des jeunes leaders de l'opposition congolaise, M. Luyeye avait été arrêté en juin 2009 par les agents de l'Agence nationale de renseignement (ANR) à Kinshasa, lors d'une marche pacifique organisée par son parti contre l'entrée des troupes rwandaises dans l'est de la RDC dans le cadre des opérations militaires conjointes avec les FARDC contre les FDLR.
