"Je demande à la Commission (des affaires internationales, ndlr) de donner la priorité à un travail sur une déclaration spéciale concernant le problème (de la Syrie, ndlr) en tenant compte des récentes évolutions qui semblent positives", a déclaré M. Narychkine lors d'une session d'ouverture de la Douma. Ces "évolutions positives" sont dues à la "position constante" de la Russie, qui a récemment proposé de placer les armes chimiques de la Syrie sous contrôle international. Washington pourra reconsidérer sa décision concernant une frappe contre la Syrie si le président syrien Bachar al-Assad remet toutes les armes chimiques à la communauté internationale et en permet la comptabilisation complète la semaine prochaine, a indiqué lundi le secrétaire d'Etat américain John Kerry.
Peu après, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a proposé que Damas adhère à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) et place son arsenal chimique sous contrôle international.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a vite réagi pour accueillir cette proposition. Moscou avait proposé d'envoyer une délégation de législateurs russes pour des négociations directes sur la Syrie avec leurs homologues américains le 2 septembre, mais le voyage aurait été annulé suite au refus des dirigeants du Congrès américain.
