Approuvée par une large majorité, la résolution du Parlement européen porte sur la position de l'UE pour la conférence des parties à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), qui se tiendra du 3 au 14 mars 2013 à Bangkok, en Thaïlande.
Elle demande notamment à l'UE de participer "activement aux négociations sur la CITES", et de "garantir la continuité du financement de son aide au développement afin d'atteindre les objectifs" de la Convention.
Le texte invite également l'UE à "rejeter toute proposition visant à rétrograder l'éléphant d'Afrique ou le commerce d'ivoire d'éléphant d'Afrique" avant qu'une évaluation n'ait été faite de l'impact de la vente globale réalisée par le Botswana, la Namibie, l'Afrique du Sud et le Zimbabwe en 2008.
Le Parlement européen a encouragé l'UE et toutes les parties à la CITES à apporter leur soutien à la proposition du Kenya visant à instaurer un quota temporaire nul pour les exportations de trophées de rhinocéros d'Afrique du sud et du Swaziland.
Pour les eurodéputés, il faudrait inclure plusieurs espèces de requins dans la liste des animaux dont le commerce doit être contrôlé et la question des ours polaires devrait occuper une place plus importante dans l'agenda de la CITES, afin de continuer de sensibiliser à leur situation.
En outre, la résolution invite instamment les pays membres de la CITES à renforcer la lutte contre le braconnage de rhinocéros, chassés pour leur corne.
La CITES, qui compte 176 parties, dont les 27 Etats membres de l'UE, constitue le principal accord global de conservation des espèces sauvages en vigueur, visant à empêcher la surexploitation des espèces de faune et de flore sauvages due au commerce international.